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Paroles, Paroles

SYNOPSIS :

Mozart qui craint que sa musique ne soit dépassée et qu’on l’oublie, organise une audition de chanteurs afin d’essayer de rajeunir son art.

Un voyage musical de Mozart à Soprano en passant par Brel et Barbara.

PERSONNAGES (X12):

Mozart, Odile, Helmut, Haydn, Beethoven, Jacques, Georges, Barbara, Gérard, Claude, Johnny, Soprano

DECOR :

Le Bureau de Mozart, une table, 3 chaises

Pièce en 3 actes

ACTE I

Musique : La marche Turque de Mozart

(Sur scène Mozart est assis à un bureau et compose, sa femme de ménage est dans la pièce et fait la poussière)

Odile :

(Elle fait la poussière en fredonnant la chanson Chocolat de L’Artiste)

Cho, cho, cho chocolat…

Ce gars m’a tué tué, assassinée tué, oui j’ai succombé tué, comme dans les films au ciné Tué,
Cho-Cho-Cho-Chocolat, Chocolat
Cho-Cho-Cho-Chocolat, Chocolat

Mozart :

Vous n’avez pas déjeuné ce matin Odile ?

Odile :

Si, pourquoi ?

Mozart :

Comme vous n’arrêtez pas de dire chocolat, j’ai cru que vous n’aviez pas pris votre chocolat viennois.

Odile :

Je chante car je repense à ma soirée d’hier, c’était trop bien.

(Elle se met à danser)

Cho, cho, cho chocolat…

Mozart :

Vous avez mangé une fondue au chocolat ?

Odile :

Pas du tout M’sieur Mozart, j’ai passé la soirée avec des amis, nous sommes allés danser.

Mozart :

Et vous dansez en chantant chocolat ?

Odile :

Oui, c’est un des tubes du moment, mais il y en a eu d’autres.

Mozart :

Vous me rassurez, mais dites-moi, dans votre soirée il y a-t-il eu des musiques… ?

Odile :

Des musiques… !??  Quelles musiques !??

Mozart :

Des musiques, heu un peu plus… classiques, comme celles de Haydn, Beethoven ou…de moi, vous voyez ce que je veux dire…

Odile :

(En souriant)

A cette musique-là… bien sûr que non…c’était une soirée entre jeunes…

Mozart :

(Vexé)

Ah bon !?? Parce que ma musique n’est pas faite pour les jeunes ?

Odile :

M’sieur Mozart, votre musique elle est sympa, mais bon il faut quand même reconnaitre qu’une symphonie, un concerto ou une sonate pour danser ce n’est pas top.

Et je ne vous parle même pas des requiem, pour faire la fête, c’est moyen !  

Aujourd’hui à Vienne, lorsque nous sortons, nous n’écoutons pas les œuvres d’Haydn, Beethoven ou Mozart…vous êtes périmés.

Mozart :

Périmé !!! Je suis périmé !!??? Les bras m’en tombent !

Odile :

Ne le prenait pas mal M’sieur Mozart, je ne voulais pas vous vexer.

Mozart :

Trop tard, Odile, trop tard.

Cependant je ne vous en veux pas, car finalement vous avez surement raison sur un point, mais œuvres ne sont pas assez entrainantes.

Odile :

C’est le moins que l’on puisse dire M’sieur Mozart, vos œuvres elles n’entrainent pas trop, même pas du tout en faite.

Mozart :

(Enthousiaste)

Il est temps de changer de cap Odile, il faut que je modernise ma musique.

Odile :

C’est ça M’sieur Mozart, il faut moderniser tout ça. Il y a du boulot.

Mozart :

Tout d’abord, il faut que je commence par explorer ces nouveaux univers musicaux.

Odile, donnez-moi des noms de chanteurs que vous avez écoutés à votre soirée ?

Odile :

Des noms de chanteurs ? Mais il y en a tellement…je ne sais pas moi…

Mozart :

Votre amateur de chocolat par exemple, il s’appelle comment ?

Odile :

Ben je sais pas…j’ignore son nom…

Mozart :

Vous connaissez les paroles d’une chanson mais vous ignorez le nom de son auteur ? Il est pourtant essentiel de pouvoir associer une œuvre à son auteur.

Odile :

Moi je connais des tas de chansons mais pas forcément leurs auteurs. En même temps, pour s’amuser en soirée, c’est mieux de connaitre les paroles des chansons que les noms des chanteurs.

Mozart :

(Fier)

Voyez-vous ma chère Odile, je suis peut-être périmé mais en attendant, lorsque l’on entend les premières notes de La marche Turque on sait qui l’a composée.

Odile :

C’est différent, dans votre œuvre il n’y a pas de parole, donc il n’y a que le nom de l’auteur à retenir, c’est plus simple.

Mozart :

Certes, là encore vous avez raison. Aujourd’hui les paroles sont aussi importantes que la musique. S’il faut faire des chansons pour exister dans la musique, alors je ferai des chansons.

Odile :

Voilà qui est bien dit.

Mozart :

Pour cela, il me faut juste régler un petit détail.

Odile :

Lequel ?

Mozart :

Il me faut apprendre à faire des chansons.

Odile :

Comment allez-vous faire ?

Mozart :

J’ai ma petite idée, je vais organiser un concours de jeunes talents afin de pouvoir rencontrer des chanteurs et ainsi essayer de comprendre comment ils travaillent.

Odile :

Un concours de chant ?

Mozart :

Absolument, le défi pour les candidats sera de me composer une chanson.

Ne perdons pas de temps, allez me chercher Helmut, je vais rédiger l’annonce du concours.

Odile :

Très bien M’sieur Mozart.

(Elle sort de scène en dansant)

Cho, cho, cho chocolat

Cho, cho, Cho chocolat…

Mozart :

(En écrivant)

Auteur célèbre…non très célèbre, organise une audition pour chanteurs. Le thème des chansons devra être Mozart.

Les sélections se dérouleront à Vienne Mercredi 7 à partir de 9h.

Et voilà l’annonce est prête.

(En réfléchissant à voix haute)

Pour les auditions, il faudrait peut-être que je forme un jury. Je vais demander à « papa » Haydn et à Beethoven, s’ils veulent bien en faire partie.  

(Helmut entre sur scène)

Helmut :

Vous m’avez fait demandé Monsieur ?

Mozart :

Helmut, je voudrais que vous me portiez cette annonce pour diffusion.

(Mozart donne l’annonce à Helmut)

Helmut :

Bien Monsieur. Y-a-t-il autre chose que je puisse faire ?

Mozart :

Oui, vous en profiterez également pour passer chez Haydn et Beethoven vous leur direz qu’ils viennent me voir, je dois m’entretenir avec eux de mon nouveau projet.

Helmut :

Très bien, autre chose ?

Mozart :

Non ce sera tout Helmut.

A si une dernière chose Helmut

(En fredonnant)

Cho,cho, cho, chocolat…

Cho, cho, cho, chocolat

Vous connaissez Helmut ?

Helmut :

(Etonné)

Le chocolat ? Oui j’en bois un tous les matins Monsieur.

Mozart :

Oui moi aussi, j’en bois un tous les matins. Non je veux parler de la chanson, celle qu’on entend dans toutes les soirées.

Helmut :

Non je ne la connais pas Monsieur. Je fais très peu de soirée vous savez.

La seule musique que j’écoute c’est la vôtre Monsieur. Tous les soirs après mon service j’écoute un morceau d’une de vos œuvres, ça me détend avant d’aller dormir.

Mozart :

Mais c’est très bien ça, très bonne écoute, vous avez bon goût Helmut.

Helmut :

La musique que l’on passe dans les soirées c’est de la musique pour les jeunes, ce n’est plus de mon âge.

Mozart :

(Contrarié)

Allons mon cher Helmut, vous n’êtes pas si vieux que cela et puis la musique n’a pas d’âge pour être appréciée.

Je vous remercie.

En route Helmut !

(Helmut sort de scène)

Musique : Symphonie 40 en G mineur de Mozart

NOIR

ACTE II

(Mozart est sur scène assis à son bureau, il écrit, Helmut entre sur scène)

Musique : Piano concerto N°21 de Mozart

Mozart :

Je vous écoute Helmut.

Helmut :

Monsieur Haydn est là Monsieur, puis-je le faire entrer ?

Mozart :

Bien sûr Helmut, qu’il vienne.

(Helmut sort de scène puis réapparait avec Haydn sur la musique du concerto pour trompette 3ème mouvement d’Haydn)

Haydn :

Bonjour Wolfgang.

Mozart :

Bonjour Joseph, merci Helmut vous pouvez disposer.

(Helmut sort de scène)

Haydn : 

J’ai croisé Helmut sur la route, il m’a dit que tu voulais me voir.

Mozart :

Oui je voudrais que tu participes à mon nouveau projet.

Haydn :  

De quoi s’agit-il ?

Mozart :

J’organise un concours de chant et je cherche des personnes pour former le jury avec moi.

J’ai pensé à toi et Beethoven.

Haydn :

Un concours de chant ?

Tu te lances dans la chansonnette ?

Mozart :

Je vais demander à chaque candidat de m’écrire une chanson.

Haydn :

Une chanson ?

Tu es sérieux ?

Mozart :

Oui il est temps de moderniser nos œuvres Joseph si on ne veut pas n’être écouté qu’en maison de retraite.

Haydn :

Je ne sais pas si je serai de très bon conseil mais je veux bien, je suis curieux de voir le résultat.

Mozart :

Parfait.

(Helmut entre sur scène)

Helmut :

Monsieur Beethoven est là Monsieur, dois-je le faire venir ?

Mozart :

Sans aucun doute Helmut, qu’il entre.

Helmut :  

Bien Monsieur.

(Helmut sort de scène puis entre Beethoven sur la musique de la 5ème symphonie de Beethoven)

Beethoven :

Bonjour les artistes, alors Wolfgang de quoi veux tu me parler ?

Mozart :

Je voudrais que tu composes avec Joseph et moi le jury de l audition que j’organise la semaine prochaine.

Beethoven :

Une audition ? De qui et pourquoi faire ?

Mozart :

Je vais demander à des chanteurs de me créer des chansons et j ai besoin de vos avis pour m’aider dans le choix.

Beethoven :

Pourquoi veux-tu faire ça ? Ta musique se suffit à elle-même et n’a pas besoin de textes pour être appréciée.

Mozart :

C’est la que tu te trompes, nos musiques sont de moins en moins écoutées par la nouvelle génération. Elle préfère écouter des chanteurs.

Il faut se rendre à l’évidence, si l’on ne fait rien, bientôt notre musique disparaitra et nous avec.

De plus tu es le plus jeune de nous trois donc ton avis sera important.

Haydn :  

Alors qu’en penses-tu prodige ?

Beethoven :

Une chanson c’est bien mais en admettant que ce soit un succès, ce qui n’est pas certain, dans six mois tout le monde l’aura oublié et retour à la case départ ou plutôt retour aux oubliettes.

Mozart :

Six mois, c’est déjà mieux que rien mais si tu as une meilleure idée, je suis preneur.

Beethoven :

Pourquoi ne ferais tu pas une comédie musicale ?

Mozart :

Une comédie musicale ? !

Beethoven :

Oui au moins ce n’est pas une mais dix chansons d’écrites et autant que les jeunes pourraient chanter en soirées.

Mozart :

Tu penses que ça pourrait marcher ?

Beethoven :

Bien sur, c’est très à la mode.

Mozart :

Qu’en penses-tu Joseph ?

Haydn :

Je pense qu’une fois de plus le petit a raison.

Mozart : 

Après tout essayons ! Nous verrons bien ce que ces jeunes talents nous proposeront.

J’en conclus donc que tu es partant pour rejoindre le jury !

Beethoven :

Pourquoi pas, cela peut être amusant.

Ce sera comme dans les émissions que l’on voit à la télé.

Mozart :

Très bien le jury est au complet.

Beethoven :

On pourrait faire des auditions à l’aveugle ?

Sans voir le candidat, ce serait rigolo vous ne trouvez pas ?

Haydn :

Déjà que tu es un peu sourd, si en plus on fait ça à l’aveugle, cela risque d’être compliqué pour toi.

Mozart :

Joseph à raison ne nous compliquons pas le concours.

Bien puisque tout est réglé je vous propose de nous retrouver ici même mercredi prochain à neuf heures pour les auditions.

Beethoven :

Très bien à mercredi, nous partirons à la recherche du nouveau Mozart

(Musique de l’émission à la recherche de la nouvelle star)

NOIR

ACTE III

(Mozart, Haydn et Beethoven sont assis à côté)

Musique : Générique The Voice

(Helmut entre sur scène)

Helmut :

Le premier candidat est prêt Messieurs.

Mozart :

Très bien, faites le venir.

(Helmut sort de scène)

Haydn :

Je suis impatient d’entendre cela !

(Helmut revient sur scène avec le premier candidat sur la musique suspense de La Nouvelle Star, Helmut reste dans un coin de la scène)

Mozart :

Bonjour, comment vous appelez-vous ?

Jacques :  

Jacques

Beethoven :

Et d’où venez-vous Jacques ?

Jacques : 

De Belgique, du plat pays qui est le mien, et plus précisément de Bruxelles.

Haydn :

Nous vous écoutons.

Jacques :

Avant d’interpréter ma chanson je voudrais vous dire que :

J’aurais aimé Mozart

Ecrire une chanson

Sur cette mélodie

Rencontrée une nuit

J’aurais aimé Mozart

Au palais impérial

Ecrire un long poème

Sur la ville de Vienne

J’aurais fait une chanson

Chantée à l’unisson

Des paroles pour toujours

De saisons en saisons

Mais le temps que s’allume

L’idée sur le papier

Le temps de prendre une plume

Le temps de la tailler      

Mais le temps de me dire

Comment vais-je l’écrire

Et toutes ces paroles  

De mon esprit s’envole

Alors j’ai décidé de vous interpréter

Une chanson qui à pour titre :

Quand on a que Mozart

(Jacques se met à chanter sur la musique de Quand on à que l’amour de Jacques Brel)

Quand on a que Mozart
A offrir en soirée
C’est un peu limité
Pour les jeunes, les fêtards
Quand on a que Mozart
Comme musique pour danser
On n’va pas attirer
Les noceurs, les couche-tard
Quand on a que Mozart
Pour danser le hip hop
C’est pas vraiment le top
Difficile d’être la star
Quand on a que Mozart
On n’va plus en soirée
On est plus invité
On passe pour un ringard


Quand on a que Mozart
Pour unique raison
On oublie la chanson
Qui est pourtant un art


Quand on a que Mozart
Au réveil c’est moyen
Pour avoir de l’entrain
Ne pas être en retard
Quand on a que Mozart
Et qu’on est déprimé
Il vaut mieux l’oublier
Pour chasser son cafard
Quand on a que Mozart
Avec un requiem
Vouloir dire je t’aime
C’est un peu fort boyard
Quand on a que Mozart
Va dire à un gamin
Que cette musique est bien
Pour danser l’samedi soir

Je dirais à Mozart
Que faire une chanson
N’est pas la solution
Pour rajeunir son art
Que ses œuvres classiques
Resteront à jamais
De la grande musique
Dans tout le monde entier      

Mozart :      

Merci Jacques, il faut reconnaître que vous avez du talent

Jacques :

Vous savez, pour moi le talent ça n’existe pas.

Le talent, c’est d’avoir envie de faire quelque chose tout simplement.

Haydn :

Bien, nous vous recontacterons, si vous êtes sélectionné.

(Jacques sort)

Mozart :

Helmut, faites venir le prochain candidat.

Helmut :

Bien Monsieur.

(Il sort de scène et revient avec Georges qui à une guitare avec lui sur la musique suspense de La Nouvelle Star)

Mozart :

Bonjour comment vous appelez-vous ?

Georges :

Georges

Haydn :

Et vous venez d’où?

Georges :

Sète

Beethoven ;

Sept ?

Georges :

Oui

Beethoven ;

Mais alors vous êtes un groupe, où sont les autres ?

Georges :

Quels autres ? Je suis venu seul avec ma Favino

Beethoven ;

Alors pourquoi nous dire que vous êtes sept ?

Georges :

Je viens de Sète, la ville dans l’Hérault !

Beethoven ;

Ah, j’avais mal compris ! Car j’ai des petits problèmes d’audition

Mozart :

Qu’allez-vous nous interpréter ?

Georges :

Chanson pour Le Mozart

Haydn

Très bien, nous vous écoutons Georges

Georges :

(Georges se met à chanter en faisant semblant de jouer de la guitare sur la musique de la Chanson pour L’Auvergnat de Georges Brassens)

Elle est à toi cette chanson

Toi le Mozart qui sans raison

Me fais passer cette audition

Comme dans une célèbre émission

Toi qui a peur d’être oublié

Que ta musique soit périmée

Aux yeux de tous les jeunes gens

Pour qui danser est important

Ce ne sont rien que quelques mots

Fait pour rassurer ton égo

Car quelque soit l’art que l’on crée

C’est la gloire qui est recherchée

Toi le Mozart quand tu mourras

Bien sûr qu’on ne t’oubliera pas

Tes œuvres resteront éternelles

Et universelles

Elle est à toi cette chanson

Toi le Mozart qui sans façon

M’a fait découvrir la musique

A travers tes œuvres classiques

C’est grâce à toi si aujourd’hui

Je fais de la musique aussi

Moi je rajoute des paroles

Pour que ce soit un peu plus drôle

Ce ne sont rien que quelques mots

Fait pour rassurer ton égo

Toi qui a peur qu’un jour ton art

Devienne très vite ringard

Toi le Mozart quand tu mourras

Bien sûr qu’on ne t’oubliera pas

Tes œuvres resteront éternelles

Et universelles

Elle est à toi cette chanson

Toi le Mozart qui sans façon

M’a donné rendez-vous à Vienne

Pour écouter cette rengaine

Comme la fable de La Fontaine

Elle se finie par une morale

Censée remonter ton moral

Qui semble-t-il est au plus mal

Ce ne sont rien que quelques mots

Fait pour rassurer ton égo

Si ma chanson vaut un fromage

C’est seulement car Mozart est là

Mozzarella

Toi le Mozart quand tu mourras

Bien sûr qu’on ne t’oubliera pas

Tes œuvres resteront éternelles

Et universelles

Mozart :

Je vous remercie pour ces paroles encourageantes Georges.

Haydn :

Vous pouvez disposer nous vous recontacterons.

(Georges sort)

Beethoven ;

Après ce morceau… de fromage pourrions-nous avoir la suite Helmut

Helmut :

Je vais chercher le candidat suivant.

(Helmut sort de scène puis revient avec Barbara sur la musique suspense de La Nouvelle Star)

Mozart :

Bonjour, comment vous appelez-vous ?

Barbara :

Barbara

Haydn :

La Barbara de la rue de Siam de Brest ?

Barbara :

Non moi je ne viens pas de Brest mais de Paris