Personnages (X14):
Léonard de Vinci, le Disciple, Shirley, Dino, Mr Submarine, Mme Submarine, Paul, Ringo, Georges, John, Mr Ferrari, son pilote, Fausto Coppi, Mona.
Décor :
Une table, des plans, une chaise, un chevalet, un tableau posé sur le chevalet, un pupitre situé sur le devant de la scène, dans un coin.
Synopsis :
Le mystère du sourire de la Joconde enfin dévoilé, revivons le moment ou Léonard de Vinci a terminé son célèbre tableau.
SCENE 1
Personnages : Shirley et Dino
Décor :
Le rideau sur scène est baissé, devant celui-ci, sur un côté de la scène, un pupitre. Seul le pupitre est éclairé. Entre sur scène Shirley et Dino, ils s’installent au pupitre Shirley a des fiches à la main qu’elle pose sur le pupitre.
Shirley :
Mesdames et Messieurs bonsoir.
Dino :
Bonsoir M’sieurs, dames.
Shirley :
Nous vous proposons de remonter le temps l’espace d’un instant et de nous retrouver en Italie au début du XVI ème siècle, la Renaissance est à son apogée.
De nombreux artistes expriment librement leur art.
Parmi eux, il y a le célèbre Léonard de Vinci, artiste aux multiples facettes…
Dino :
(Sur un ton enthousiaste) Et devant votre immense enthousiasme et vos yeux ébahis…
Shirley :
N’en fait pas trop tout de même ! Ça n’a pas encore commencé…
Dino :
Je sais ! Mais c’est pour faire monter l’ambiance dans la salle !!!
Shirley :
(S’adressant au public) N’importe quoi…je disais quoi déjà ? (Elle regarde ses fiches) Ah oui voilà, nous vous proposons donc de partir à la rencontre de Léonard de Vinci et de partager un moment de sa riche existence. Retrouvons-nous donc à Florence…
Dino :
(Il prend la parole) Excuse moi, mais on ne dit pas retrouvons nous A Florence, mais CHEZ Florence, on va CHEZ quelqu’un.
(S’adressant au public) Excusez la, M’sieurs, Dames, c’est l’émotion.
Shirley :
Mais pas du tout ! On ne va pas CHEZ Florence ! On va A Florence en Italie ! La ville de Florence ! T’es bête ou quoi ? (Elle rigole) Chez Florence…, il n’y a même pas de Florence dans cette histoire…
Dino :
Autant pour moi, j’ai cru que nous allions chez Florence, mais continue, je t’en prie.
Shirley :
(En regardant ses fiches) Je ne sais plus ce que je disais du coup, tu m’énerves à la fin…
Dino :
Tu disais Florence…, la ville en Italie…
Shirley :
Ah oui c’est ça, je disais donc allons à Florence pour voir le génie faire…
Dino :
(En lui coupant la parole) Alors là pardon, mais on ne dit pas, allons voir le Jennifer, mais LA Jennifer. Jennifer est un prénom féminin si je ne m’abuse.
Shirley :
Mais pourquoi me parles-tu de Jenifer ? Je ne parle pas de la chanteuse Jenifer, mais du GENIE de Léonard ! Tu ne comprends rien décidément !
Dino :
Ce n’est pas de ma faute si ton histoire n’est pas très claire ! Donc il n’y a ni Florence, ni Jennifer alors ?
Shirley :
Non !
Dino :
Ok, comme tu veux… suivez M’sieurs, Dames, car je crois que ça va être compliqué.
Vas-y, continue, on t’écoute…
Shirley :
C’est ça, écoute-moi et surtout tais-toi car tu commences vraiment à m’énerver.
Donc Messieurs, Dames, je disais, avant qu’il ne m’interrompe l’autre, que nous allions voir le génie faire, car le génie colle à Léonard…
Dino :
Faute, là j’en suis sûr, on ne dit pas Nicole à Léonard mais Nicole ET Léonard… (S’adressant au public) Heureusement que je suis là…
Shirley :
Stop ! Mais qu’est ce que tu racontes encore, il n’y a pas de Nicole, je parle toujours du génie de Léonard qui lui COLLE à la peau !!
(En rigolant) C’est pourtant simple !!!
Dino :
Si tu le dis, nous on veut bien te croire.
Alors si je résume bien, dans ton histoire il n’y a ni Florence, ni Jenifer, ni Nicole !
Shirley :
C’est ça, Ouf ! Tu as tout compris !
Dino :
Mais dis-moi, mis à part Léonard et sa lampe, il n’y a pas grand monde dans ton histoire. Tu n’as pas peur que se soit ennuyeux ?
Shirley :
Sa lampe ? Quelle lampe ?
Dino :
La lampe magique d’où sort le génie ! Tout le monde sait que les génies vivent dans des lampes magiques !
Tu veux qu’il sorte d’où ton génie ? D’un paquet de lessive ? (S’adressant au public) Ah le boulet alors…
Shirley :
Mais ?!! (S’adressant au public) Messieurs, Dames, je vous en prie, soyez clément avec lui…
Dino :
Ah il y a un Clément avec Léonard !
Enfin ! Il était temps de nous prévenir !
(S’adressant au public) Suivez M’sieurs, Dame car cette histoire me semble très compliquée !
Shirley :
Ok, je renonce, on y va… c’est parti… (Musique d’une machine à remonter le temps)
Noir
SCENE 2
Personnages : Léonard de Vinci, son disciple
Décor :
Un chevalet avec un tableau posé dessus que le public ne voit pas, une table avec des feuilles (plans) posées dessus, une chaise.
Musique italienne :
Léonard de Vinci :
(Il est debout sur scène devant le chevalet, il peint, puis il se recule regarde son tableau)
Non ça ne va pas ! Ça ne va pas !
(Il pose son pinceau, prend un bâton ou une canne et frappe sur le sol plusieurs fois, il attend, regarde à nouveau son tableau)
Mais qu’est ce qu’il fait encore !
(Il retape avec son bâton…le disciple rentre)
Le Disciple :
Voilà, voilà…
Léonard de Vinci :
Vous en avez mis du temps mon cher disciple
Le Disciple :
Excusez-moi Maître, mais je ne vous avais pas entendu… et puis il y a ces escaliers à monter.
Depuis le temps que je vous dis d’inventer le téléphone, cela simplifierait la communication entre nous
Léonard de Vinci :
Je sais, je sais, mais il y a tellement de choses à faire, je n’ai pas le temps de tout inventer.
Notez-le sur la liste des projets en attente.
Le Disciple :
C’est déjà fait. Mais quand je vois la longueur de la liste, je me dis qu’il faudrait que vous commenciez par inventer la journée de 28 heures, cela vous laisserait plus de temps pour travailler.
Léonard de Vinci :
Travailler plus pour inventer plus ! Quelle idée !
Pourquoi ne pas travailler la nuit pendant que vous y êtes !
Le Disciple :
Que puis-je faire pour vous Maître ?
Léonard de Vinci :
Que pensez-vous de ça ? (Il lui montre le tableau du doigt)
Le Disciple :
(En regardant le tableau) Ben, il est pas mal votre tableau. Elle est bien la fille… cependant cela manque un peu de gaieté, je la trouve triste, elle boude ?
Léonard de Vinci :
Voilà, c’est ça, elle est trop triste ! Je le savais, ça ne va pas.
Le Disciple :
Je dis ça, je dis rien, mais vous n’avez qu’à la faire sourire, cela égayera l’ensemble.
Léonard de Vinci :
Facile à dire mon cher disciple, facile à dire… mais pas facile à faire. Le sourire est un art difficile.
Mais vous avez raison, il me faut un sourire.
Qu’avons-nous de prévu aujourd’hui ?
Le Disciple :
C’est la journée des rendez-vous, vous en avez plusieurs ce matin, le premier ne devrait plus tarder.
Léonard de Vinci :
Bien, en attendant je vais me remettre sur mon aéroplane
Le Disciple :
Votre aéro quoi ?
Léonard de Vinci :
Mon aéroplane, ma toute dernière invention.
C’est une machine qui devrait nous permettre de nous déplacer dans les airs, de voler comme les oiseaux.
Il ne me reste que quelques détails à régler et vous pourrez la tester. Je sais que vous en mourez d’impatience.
Le Disciple :
J’espère surtout ne pas en mourir tout court !
Léonard de Vinci :
Allons mon bon disciple, n’êtes vous pas ravi de contribuer à l’évolution technologique de votre époque ?
Le Disciple :
C’est-à-dire que la dernière fois, cela a faillit très mal tourner.
Léonard de Vinci :
Mais je vous l’ai déjà expliqué, j’avais fait une toute petite erreur de calcul, un mauvais total, cela peut arriver.
Le Disciple :
Un mauvais total qui aurait pu m’être fatal, surtout lorsqu’il s’agit de tester le parachute.
Léonard de Vinci :
Vous exagérez, il ne s’agissait que d’une erreur de retenue.
Le Disciple :
Oui mais une retenue en moins et c’est le parachute qui ne retient plus.
Du coup le parachute a chu…et ce fut la chute.
Parachute, tu parles, dur la chute oui.
Léonard de Vinci :
Ne soyez pas réticent, vous verrez tout se passera bien cette fois-ci, n’ayez crainte.
(Enthousiaste) Allez, haut les cœurs et au travail !
(Le disciple sort, Léonard de Vinci à haute voix) Qu’est ce qu’il va dire lorsque je vais étudier l’anatomie humaine alors !… Ça risque de saigner.
Noir
SCENE 3
Personnages : Léonard de Vinci, son disciple, Mr Submarine, Mme Submarine, les 4 enfants Submarine (John, Paul, Ringo et Georges avec coupe de cheveux Beatles et guitares)
(Léonard est seul sur scène, il est assis et fait mine de dessiner des plans)
(Le disciple rentre sur scène)
Le Disciple :
Maître votre premier rendez-vous est arrivé
Léonard de Vinci :
Très bien, de qui s’agit-il ?
Le Disciple :
De la famille Submarine
Léonard de Vinci :
Faites entrer
(Le disciple sort et revient avec la famille Submarine sur l’hymne anglais)
Mr Submarine :
(Avec l’accent Anglais) Mr De Vinci bonjour
Léonard de Vinci :
Hello Submarine, comme on dit chez vous, que me vaut l’honneur de votre visite ?
Mr Submarine :
C’est au sujet de votre invention, votre sous-marin.
Léonard de Vinci :
Oui le De Vinci milles lieux sous les mers, alors il vous plait ?
Mr Submarine :
Avec mon épouse et mes quatre garçons John, Paul, Ringo et Georges, ici présents, nous avons voulu le tester Yesterday, heu… hier
Mme Submarine :
(Avec l’accent Anglais) Tout à fait Yesterday
Paul :
Hier, tous mes problèmes…
John :
Me paraissaient si loin.
Ringo :
Aujourd’hui, on dirait qu’ils sont là, dans le but de perdurer.
Georges :
Oh je crois en hier.
(En s’adressant à ses trois autres frères)
OK, come on !
Les quatre garçons :
(On ne laisse éclairer que les quatre garçons qui font semblant de chanter et jouer sur la chanson Yesterday des Beatles le premier couplet)
Mr Submarine :
Donc hier, mon épouse, ma belle Michelle
Mme Submarine :
Yes, moi-même
Paul :
Michelle, ma belle
John :
Sont des mots…
Ringo :
Qui vont très bien ensemble…
Georges :
Très bien ensemble.
(En s’adressant à ses autres frères)
Let’s go brothers !
Les quatre garçons :
(Font semblant de chanter sur le refrain de la chanson Michelle)
Mr Submarine :
Mon épouse souhaitait faire une promenade, donc nous nous sommes rendus sur les bords de la Mersey, pas très loin de Penny Lane
Mme Submarine :
C’est ça, à côté Penny Lane…
Paul :
Penny Lane est dans mes oreilles…
John :
Et dans mes yeux,
Ringo :
Là sous les cieux bleus
Georges :
De la banlieue
(En s’adressant à ses frères)
One, two, three…
Les quatre garçons :
(Font semblant de chanter sur la chanson Penny Lane le refrain)
Léonard de Vinci :
En voilà une bonne idée, et alors ?
Mr Submarine :
Et alors Plouf…
Léonard de Vinci :
Plouf ?
Mme Submarine :
Absolument Plouf puis glou, glou !
Le disciple :
Glou, glou ?…Aie !
Mr Submarine :
Oui plouf, le sous marin a coulé au fond de la Mersey comme une Rolling Stone… heu… une pierre qui roule et nous nous sommes retrouvés dans la vase avec de l’eau jusqu’au cou. Heureusement que des promeneurs nous ont aidé à nous sortir de là, après avoir entendu nos appels à l’aide
Mme Submarine :
Oui heureusement qu’ils ont entendu nos help
Paul :
A l’aide !
John :
J’ai besoin de quelqu’un
Ringo :
A l’aide !
Georges :
Tu sais que j’ai besoin de quelqu’un.
(En s’adressant à ses frères)
Let the music play !
Les quatre garçons :
(Ensemble) Help (puis ils font semblant de chanter sur la chanson help le premier couplet)
Léonard de Vinci :
De l’eau jusqu’au cou ! Certainement un petit problème d’étanchéité.
Le disciple :
Encore une petite erreur de retenue !
Léonard de Vinci :
Ramenez-le moi, je vais modifier cela.
Mr Submarine :
Le ramener c’est impossible, il est toujours au fond de la Mersey.
Si vous voulez le récupérer, il vous faudra aller le chercher.
Léonard de Vinci :
Le plus simple c’est d’en refaire un.
Je m’en occupe et vous préviens lorsqu’ il est fini.
Mr Submarine :
Une dernière chose, pour faire plaisir à mes garçons, pourriez-vous me faire le sous-marin de couleur jaune ?
Mme Submarine :
Yes yellow
Léonard de Vinci :
Jaune ? Quelle drôle d’idée ! Mais pourquoi pas je vous préviens lorsqu’il est prêt.
Mr Submarine :
Merci beaucoup Monsieur de Vinci
Léonard de Vinci :
A très bientôt
Mme Submarine :
Thank you mister de Vinci and see you soon
(Les Submarine sortent de scène, raccompagnés par le disciple qui sort aussi sur l’intro de Yellow Submarine)
Léonard de Vinci :
Je prédis un bel avenir à ces quatre garçons dans le vent.
Noir